Oua-Anou Diarra : Sonbila | Ocora Couleurs du monde – Le Carreau du Temple | 21 novembre 2022
INTERFACE – Festival Les détours de babel 2022 | Grenoble

Presentation

Born under a lucky star in the north-west of Burkina Faso, in a village called [Oia], his destiny was all set. His name alone constitutes his cultural heritage: he is a griot, [Anou] in his original dialect.

Oua-Anou Diarra is in constant dialogue with his instruments and is steeped in many musical genres, with a definite contemporary outlook. Traditional West African instruments that this artist personifies with great sensitivity.

He handles the Tamani, the eloquent armpit drum, with virtuosity. He also plays the Djéli N’goni, a four-, five- and sometimes six-stringed instrument that vaguely resembles a ukulele in shape but differs radically in its raw, metallic sound, which collides sensually with the delicate velvet of the strings.

He plays his reed flutes in a very embodied way, singing, speaking, with harmonics. This gives his playing a richness that commands attention. He frees himself from musical boundaries, allowing a cross-fertilization of distant genres and moods, affirming an artistic identity of his own.

His open-mindedness and singular talent lead him to artistic collaborations as rich as they are unexpected, such as since 2020 with the Orchestre Régional de Normandie for the Alter Ego programme or La Camera Delle Lacrime – Bruno Bonhoure / Khaï-Dong Luong for Les Noces de Saba.

Présentation

Né sous une bonne étoile au Nord-Ouest du Burkina Faso, dans un village appelé [Oia], son destin était tout tracé. Son nom constitue à lui seul son patrimoine culturel : Il est griot, [Anou] dans son dialecte originel.

Empreint de nombreux genres musicaux et avec un regard définitivement contemporain, Oua-Anou Diarra est en dialogue constant avec ses instruments. Des instruments traditionnels d’Afrique de l’Ouest que cet artiste personnifie avec une grande sensibilité.

Il manie avec virtuosité le Tamani, ce tambour d’aisselle à l’éloquence ensorcelante. Il joue aussi du Djéli N’goni, cet instrument à quatre, cinq, parfois six cordes qui ressemble vaguement par la forme à un ukulélé mais s’en distingue radicalement par le son brut, métallique, qui entre en collision sensuelle avec le velours délicat des cordes.

Ses flûtes de roseau, il les joue de manière très incarnée, en chantant, parlant, avec des harmoniques. Son jeu acquiert ainsi une grande richesse et suscite l’attention. Il s’affranchit des frontières musicales, permettant ainsi un croisement de genres et d’humeurs lointaines, affirmant une identité artistique bien à lui.

Son ouverture d’esprit et son talent singulier le mènent à des collaborations artistiques aussi riches qu’inattendues comme depuis 2020 avec L’Orchestre Régional de Normandie pour le programme Alter Ego ou encore La Camera Delle Lacrime – Bruno Bonhoure / Khaï-Dong Luong pour Les Noces de Saba.